La Parole aux bénévoles – Episode 1


Environ 600 bénévoles participent chaque année au bon déroulement de la fête du Chrono. On les retrouve à différents postes : signaleur, bar, foire… Chaque bénévole s’inscrit en fonction de ses aptitudes dans une mission : signaleurs sur le circuit de la course, manutention, gestion des temps intermédiaires, conducteurs véhicules suiveurs, agents de parking, fléchage signalétique, poseurs de panneaux publicitaires, service des repas et au bar, permanence course, accueil pour la foire, photographes, etc…

Parole donnée à Estelle Siaudeau présent dès la première édition de la foire du Chrono.

Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis née aux Herbiers en 1967. J’ai trois enfants et j’habite au Petit-Bourg des Herbiers. Tout comme mes parents, j’ai exercé le métier de commerçante durant 24 ans. Actuellement, j’occupe le poste d’adjointe au commerce et au centre ville.

Comment êtes-vous arrivé comme bénévole au Chrono ?
En 1984, mes parents faisaient partie de l’équipe des premiers exposants de la Foire du Chrono, sous l’enseigne Topmod. Six autres commerçants les accompagnaient : Christyl, Ets Gagnebien, Guy-Michel Soullard, Scop Musique, Alouette Décor et Avenet Sports. On avait besoin de petites mains ce week-end-là… On me sollicitait pour de petites missions sur la Foire : chercher le pain, dresser le couvert des repas, etc… On m’appelait aussi pour la préparation des vins d’honneur, le jour de la course.

Quels étaient vos liens avec l’organisation ?
Avec quelques copines, je m’étais présentée au concours de Miss Chrono en 1985. Valérie Blanchard a été élue cette année-là. J’ai fait mon «premier podium» car j’ai terminé deuxième dauphine. Le monde du vélo était tout nouveau pour moi. Quelques années plus tard, Christian Tessier, le président du comité d’organisation, m’a proposé de gérer le buffet des signaleurs le dimanche soir, sous l’enseigne Shoppi. Je les accueillais vers 19 heures à la salle du Lavoir. Le chapiteau de la Foire était installé à l’époque sur la place d’Herbauges, renommée en 1989 place des Droits de l’Homme. Des liens étroits se sont créés avec le Chrono pour les services rendus. Par la suite, j’ai intégré le conseil d’administration en 2012 et assuré un poste d’hôtesse d’accueil bénévole sur la Foire jusqu’en 2020.

Quels ont été les temps forts qui vous ont marqué ? Pouvez-vous nous citer quelques anecdotes ?
Dans les années 1990, je me souviens d’avoir fait les ouvertures du bal lors de la soirée de gala du samedi soir. Nous étions les premiers sur la piste de danse avec mon ami Yvon Serenne. Personne n’osait aller danser. «Bonjour Chef», «On fait comment Chef» : c’est comme ça que j’interpellais Marc Bisleau, le responsable de la Foire Expo. Il y avait une vraie complicité entre nous deux. Les commissions n’existaient pas. Il fallait faire sa place dans ce milieu masculin du Chrono. Je garde néanmoins de très bons souvenirs de ces week-ends de fête.

Quelles améliorations, selon vous, pourrions nous apporter au niveau de la foire ?
Je trouve que l’organisation de cet événement a énormément évolué depuis ses débuts. Il y a toujours de nouvelles idées ! Concernant la Foire, certains emplacements d’exposants changeaient chaque année. En tant qu’hôtesse d’accueil, je n’avais plus mes repères… Il m’était difficile de renseigner les visiteurs. Depuis quelques années, j’ai remarqué que des plans en grand format sont affichés aux entrées de la Foire. Les organisateurs ont certainement eu écho de mes remarques !

Parole donnée à Gilles Brevet présent dès la première édition du Chrono.

Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Né à Tillières (49) en 1951, je suis arrivé aux Herbiers en 1977. J’ai rejoint l’entreprise Jeanneau Bateaux, au sein de laquelle j’ai travaillé jusqu’à la retraite.

Comment êtes-vous arrivé comme bénévole au Chrono ?
Mon voisin, Gilles Maindron, qui était à l’époque, responsable des signaleurs du quartier de la Métairie, m’a recruté dès la première édition en 1982. Les gars du comité des fêtes d’Ardelay y participaient. J’ai pu ainsi m’intégrer facilement dans un milieu associatif au sein duquel j’ai appris à connaître du monde. Gilles nous fournissait la veille de la course l’équipement du signaleur : panneaux K10, chasubles, etc…

Quels ont été vos différents postes le jour de la course ?
J’ai occupé le poste de signaleur de la rue de la Métairie pendant 13 ans. En 1995, le circuit a changé. Du nord ouest des Herbiers, il est passé au sud-est, à l’occasion du 1er Championnat de France du contre-la-montre. Je suis alors devenu signaleur rue Georges Clemenceau. C’est un passage stratégique à un km de l’arrivée car tous les engagés empruntent cette rue.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans l’organisation ?
J’aime le sport en général. J’aime l’ambiance du Chrono et la convivialité qui s’en dégage. J’ai la sensation d’apporter une pierre à l’édifice. Au moment de la course, j’essaie d’être ferme vis à vis de certains automobilistes récalcitrants en leur proposant gentiment de faire demi-tour.

Quels ont été les temps forts qui vous ont marqué ? Pouvez-vous nous citer quelques anecdotes ?
En 1995, j’avais hâte de voir le dernier concurrent car, toute la journée, nous avions eu un temps exécrable à ne pas mettre un signaleur et un coureur dehors. En 2018, je me souviens d’avoir eu pitié des jeunes cadettes et cadets qui roulaient sous des trombes d’eau. La pluie s’était arrêtée dans l’après-midi. Les autres catégories avaient été épargnées.

Quelles améliorations, selon vous, pourrions nous apporter au niveau de la course ?
Le temps de présence dans cette rue est assez long dans la mesure où toutes les catégories y passent. Je sais que doubler les postes des signaleurs est compliqué… On pourrait peut-être prévoir un remplaçant, du bourg d’Ardelay jusqu’à l’arrivée, pour permettre aux signaleurs de faire successivement une pause dans la journée !

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La Fête du Chrono, rendez-vous annuel alliant le sport, le commerce et le festif, a lieu tous les ans aux Herbiers, aux environs du 15 octobre.

Adresse : C.O.F.C.H.V.
62, rue du 11 novembre 1918
85500 LES HERBIERS

Téléphone : 09 77 84 98 02

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