Environ 600 bénévoles participent chaque année au bon déroulement de la fête du Chrono. On les retrouve à différents postes : signaleur, bar, foire… Chaque bénévole s’inscrit en fonction de ses aptitudes dans une mission : signaleurs sur le circuit de la course, manutention, gestion des temps intermédiaires, conducteurs véhicules suiveurs, agents de parking, fléchage signalétique, poseurs de panneaux publicitaires, service des repas et au bar, permanence course, accueil pour la foire, photographes, etc…
Parole donnée à Jean Pasquier, présent en 2014 en qualité de coureur et ensuite en tant que conducteur véhicules VIP.
Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis né à Cholet en 1997. Jusqu’à l’âge de 20 ans, j’ai passé mon enfance à Chambretaud. Je réside actuellement à La Chaize-le-Vicomte et j’exerce le métier d’artisan conserveur dans l’entreprise familiale «Les Délices de l’Arceau».
Comment êtes-vous arrivé comme bénévole au Chrono ?
C’est ma vingtième licence de cyclisme. Dès l’âge de 5 ans, j’ai débuté dans le club de La Verrie en tant que Poussin première année puis, en 2012, j’ai intégré le Vélo Club Herbretais. En 2019, mes parents étaient exposants sur la Foire Expo. Les copains qui étaient déjà bénévoles sur la course m’ont introduit dans l’organisation. J’ai plongé dedans de suite car le Chrono des Nations, épreuve herbretaise UCI, me fascinait.
Quel poste occupez vous le jour de la course ?
Le jour de la course, je suis chauffeur-suiveur. Sous la responsabilité de René Merlet, j’effectue trois tours de circuit pour véhiculer les partenaires et les invités de l’événement : un tour catégorie Espoirs, un tour Elite/femmes et un tour Elite/hommes. Les clés des voitures sont restituées vers 17 heures. Ensuite, avec l’équipe du VCH, c’est le temps du démontage. On charge les barrières de sécurité dans un camion.
Qu’est-ce qui vous séduit dans l’organisation ?
2022 sera ma troisième année de bénévolat au sein du Chrono. En 2014, j’ai participé à l’épreuve Juniors en qualité de coureur. C’était le support du championnat régional des Pays de la Loire sur une épreuve contre la montre individuelle.
En 2019, Roland Berland, ancien coureur professionnel vendéen était absent. On m’a proposé de le remplacer au poste de conducteur qu’il devait occuper. Quel aubaine pour moi ! Je suivais en tant que conducteur les favoris de l’épreuve dans chaque catégorie. Le champion du monde Junior Remco Evenepoel m’impressionnait. Je le voyais rouler aussi vite que Primoz Roglic.
Quels sont les temps forts qui vous ont marqué ?
Voir les meilleurs coureurs du contre-la-montre venir terminer la saison cycliste aux Herbiers ! C’est excitant de les voir évoluer sur les routes empruntées lorsque je suis à l’entraînement. Avec les copains coureurs, on trouve le temps dans la semaine qui précède le Chrono de rouler sur le circuit. On partage quelques kilomètres avec certains coureurs professionnels ou même amateurs lorsqu’ils sont en reconnaissance.
Quelles améliorations, selon vous, pourrions nous apporter au niveau de la course ?
L’an passé, l’organisation a fait le choix de séparer le départ et l’arrivée pour assurer une meilleure sécurité et aussi pour répondre aux contraintes sanitaires. Cependant, j’aimais bien l’ambiance mythique sur un même site ! Si l’organisation veut accroître sa notoriété médiatique, une retransmission TV serait top. Mais elle a un coût.
Parole donnée à Jojo Jeannière, présent dès la première édition du Chrono en tant que coureur puis maintenant en tant que signaleur.
Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis né à Saint-Paul-en-Pareds le 23 juin 1956. Jusqu’en 2020, année qui a marqué le début de ma retraite, j’ai exercé le métier de maraîcher horticulteur. J’ai pratiqué le cyclisme en tant qu’amateur de 16 à 38 ans.
Comment êtes-vous arrivé comme bénévole au Chrono ?
Passionné de vélo et coureur cycliste, j’ai participé aux trois premières éditions. Le départ était en haut de la place du Champ de Foire à cette époque là. En 1982, je me classe septième et, en 1983, je termine à la huitième place ! Plus tard, le jour du Chrono, ne courant pas, j’étais donc disponible pour aider l’organisation. Fafa Rautureau, alors président du Vélo Club Herbretais, m’a recruté en 1996 pour occuper un poste de signaleur polyvalent.
Quels ont été vos différents postes le jour de la course ?
Avec l’aide d’un chronométreur, je relevais les temps intermédiaires à la mi-parcours du circuit. A cette période là, les téléphones portables n’existaient pas. Les temps enregistrés étaient relayés par cibi. Quelques années plus tard, toujours en tant que bénévole, j’ai effectué des remplacements de postes vacants pendant trois ans, à Ardelay et la Croix-Laurent. Depuis une douzaine d’années, je suis signaleur au Loup Blanc, aidé de Solange, mon épouse.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans l’organisation ?
J’aime l’ambiance des courses. Au moment du Chrono, je revois d’anciens coureurs et dirigeants de Bretagne ou de Normandie, que j’ai côtoyés il y a 20 ou 25 ans, à l’époque où je faisais de la compétition. Ma présence au Chrono me permet de garder le contact avec le monde du vélo.
Quels ont été les temps forts qui vous ont marqué ? Pouvez-vous nous citer quelques anecdotes ?
Une année, Jean-René Bernaudeau, le manager de l’équipe Team Energie, m’a reconnu sur le parcours. Il a pris le temps de s’arrêter pour échanger quelques mots avec moi. Nous avions eu l’occasion de courir ensemble lorsque nous étions cadets. Aussi, le week-end du Chrono, je rencontre souvent mon ami Walter Bénéteau, ancien coureur professionnel. Sur le plan sécurité, je me souviens aussi que certains véhicules arrivaient en sens inverse de la course. On se demandait d’où ils venaient… Cela s’est produit deux fois avant la privatisation du circuit mise en place en 1995. Je me souviens également avoir «briffé» un gendarme en poste qui ne connaissait pas suffisamment le secteur.
Quelles améliorations, selon vous, pourrions nous apporter au niveau de la course ?
Scinder les sites départ et arrivée en 2021 a été une bonne initiative. Néanmoins, je pense que le départ devant l’Espace Herbauges ne semble pas judicieux. L’imbroglio produit par les voitures suiveuses, les véhicules des directeurs sportifs, les motards civils, etc… nuit au bon fonctionnement de la course. Il serait bien que l’organisation du Chrono y réfléchisse. A bon entendeur !